03/04/2012

Antofagasta



Mardi 27 mars - Antofagasta

Du bus, du désert, du bus, du désert ... puis un virage vers l'est et une longue descente au fond d'une vallée pour découvrir au dernier moment Antofagasta.
La deuxième ville du pays ... tiens nous pensions que c'était Valparaiso ... bref à quelques habitants près on va pas chipotter.
Reprenons. Antofagasta. La seconde (comme ça Valparaiso reste la deuxième) ville du pays est à flanc de montagne, comme Valaparaiso (décidément), sauf qu'elle n'a pas son charme. Elle s'étire le long de la mer sur 42 km !
Les hostels ou auberges sont rares ici. Il y a beaucoup d'hôtels à bas prix mais ils sont pris d'assaut par les travailleurs chiliens. Une fois de plus nous galérons pour trouver un logement. Nous atterrissons finalement dans une chambre où la douche coule à longueur de journée et où les draps empestent le tabac. Eszter opte pour le duvet.


Mercredi 28 mars - Tâche administrative

Un seul et unique but pour la journée : le renouvellement de nos visas. Mais tout d'abord nous prenons le petit dej. Après une réflexion de 1 millième de secondes nous préférons éviter la chambre sombre et malodorante, avec fenêtre donnant sur un mur :( Nous optons pour une terrasse, dans une rue piétonne, avec des clients en costume cravate. Cela nous donne l'impression d'être dans n'importe qu'elle ville d'Europe.
Reprenons. La prolongation des visas. Nous avons opté pour cette option un chouilla plus cher, plutôt que de nous taper 14h de bus pour passer temporairement en Argentine. Nous avons l'adresse et la personne à contacter, c'est à deux pas de l'hostel, ça va être une formalité. Dans tes rêves Yvan ! Le type est le super-intendant de la région, on imagine une sorte de préfet, et nous sommes gentillement redirigés dans le bureau de la rue d'à côté. Nous le trouvons facilement car il y a deux files de 30 mètres ! Tous les travailleurs des pays voisins viennent renouveler leur visa de travail. Allez courage, attendre patiemment reste mieux que de passer de longues heures dans un bus. Il faut dire que nous faisons attraction au milieu des boliviens, péruviens et afro-américains. C'est une organisation style Amérique du sud. C'est à dire qu'on ne comprend rien, qu'il n'y a pas d'indications et que des personnes doublent sans arrêt. Un foutoir quoi ! Au bout de 1h30 nous arrivons enfin au bureau. Yes ! Sauf que la jeune femme, passablement fatiguée, nous dit que nous nous sommes trompé de file ... Oui et bien hors de question de refaire la queue. Bref nous sommes finalement reçu dans un bureau, où notre démarche est interrompue par la police, puis un gratteur de file. Re-bref nous avons enfin le papier, reste plus qu'à payer à la banque et revenir. A 16h, le bureau est fermé mais nous tapons à la fenêtre comme on nous l'a conseillé. La porte s'ouvre et nous récupérons nos visas. Re-yes ! Mission accomplie. Nous pouvons rester au Chili jusqu'en juin ;)


Jeudi 29 mars - C'est qui le plus fort ? Le chien ou le lion de mer ?

L'attrait de la ville se résume à sa place et son vieux port. Car le reste est une ville ouvrière et portuaire. Une grande partie du cuivre chilien à transite par ici. Direction la Chine en pleine construction et le Japon en pleine reconstruction. C'est aussi le principal accès à la mer pour la Bolivie. D'ailleurs la ville était bolivienne avant que le pays ne perde ses territoires côtiers lors de la guerre du Pacifique.
Reprenons. L'attrait de la ville. L'architecture est d'influence britannique. En effet ils étaient présents au début du siècle lors de l'âge d'or du nitrate. Il y a même une réplique de Big Ben qui se trouve sur la place Colon.
Le vieux port est un lieu où se côtoient pêcheurs, pélicans, mouettes, chiens et gros lions de mer. Nous assistons à un spectacle insolite : la querelle entre chiens errants et lions de mer ! A la lecture du journal du coin nous apprenons que les vidéos sur le sujet ont récemment fait le tour du monde. Pfff ça sert à quoi de voyager alors qu'on aurait pu le voir tranquillement installé dans notre canapé ;). Nous apprenons aussi que 41% des chiliens de 13-14 ans sont obèses. Non sans déconner ! La photo, présente dans l'album, des ingrédients d'un jus de pêche "offert" dans le bus vaut toutes les explications ...

Le visa étant renouvelé c'est l'esprit léger que nous envisageons la suite vers San Pedro de Atacama. Et nous n'allons pas être déçus. Oh que non !!!

Les photos d'Antofagasta

2 commentaires:

  1. Je pense que vous allez revenir avant la fin de votre visa.

    Quel gachis avec l'eau

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  2. Copie de Big Ben ? Mouai... si ils le disent. Pour votre visa, cf. squetche de Danny Boon sur La Poste. Portez vs bien. Biz

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