09/03/2012

Olmué et grange Nonna Rosa


Vendredi 24 février - Olmué

Tout d'abord un petit aparté pour signaler le blog d'un couple de Cherbourg rencontré sur le ferry Navimag.
Ceux sont deux journalistes qui ont écrit des choses très agréables sur notre rencontre. Nous les remercions pour leur prose.
La roulotte des Farzel

Depuis hier soir nous sommes à Olmué, une petite ville qui n'est même pas décrite dans le Lonely.
Nous n'avons pas abandonné l'idée de faire du woofing (travail à la ferme avec hébergement) et justement il y a une ferme qui se trouve à quelques kilomètres d'ici.  C'est une bonne occasion pour louer des vélos et nous y rendre. Cela fait quelques jours que nous essayons en vain de contacter le propriétaire, Aldo Vitali. Mais le hasard, et surtout la persévérance, faisant bien les choses, il se trouve que c'est sa compagne qui tient la boutique et qu'Aldo est justement en train de passer lui faire un petit coucou.
Nous laissons donc tomber l'idée d'y aller en vélo (une fois de plus ...) et allons visiter la ferme avec Aldo. C'est rudimentaire et le travail devrait consister à nettoyer la cour des chèvres. Pour nous aider dans cette tâche, deux américains devraient débarquer dimanche.
Top là ! Rendez-vous est pris pour nous installer demain !

En fin d'après-midi nous squattons l'office de tourisme et sa connexion internet durant 2h car nous allons devoir faire sans durant une semaine. Depuis Santiago nous sommes en mode profiteur. Mais bon on nous propose gentillement, ce serait malpoli de refuser ;)


Samedi 25 février - Granja Nonna Rosa

Nous posons nos deux sac à dos dans la grange Nonna Rosa pour normalement une semaine. Nous logeons dans une cabane en bois avec un coin cuisine, une grande table et deux lits superposés. Par contre cet endroit a besoin d'un sérieux nettoyage. 5h30 plus tard il n'y a presque plus de poussière quand on tape sur les matelas, presque plus de crasse quand on retourne les assiettes, presque plus de gras quand on passe le doigt sur les étagères et presque plus d'aliments qui pourrissent quand on regarde sous les meubles. C'est globalement propre. Je n'irais pas m'aventurer sous les jupons des trois jeunes allemandes qui logeaient là avant nous :(

Aldo est un producteur de fromage de chèvres de qualité. Sa façon de travailler et la gestion de sa ferme induisent qu'il doit respecter une charte organique. C'est un des deux O de woofing. C'est à dire qu'il recycle un maximum. Les bouteilles et les sacs en plastique servent à fabriquer des briques écologiques. Briques qui peuvent servir à isoler un toit par exemple. Les déchets organiques vont nourrir les cochons. Le papier quant à lui est décomposé pour produire de l'humus. Mais seul il n'y arriverait pas alors nous déposons notre contribution quotidienne dans les toilettes sèches ;) Enfin l'urine mélangée à l'eau sert à traiter les arbustes. Euh excuse moi Aldo mais je ne suis pas encore mentalement prêt à pisser dans une bouteille ... je vais traiter directement avec le grand chêne qui est là ;)

Le soir, tout les deux dans notre cabane nous retrouvons un petit air de Tolhuin. La chaleur et les mouches en plus.

A la radio espagnole pas de nouvelle d'un possible débarquement des américains.


Dimanche 26 février - Votre mission si vous la devinez

La particularité d'Aldo c'est qu'il n'ordonne pas, il oriente. Pour notre première expérience de ce type c'est un peu perturbant. Hier soir il nous a dit que ce serait bien de protéger le pied des arbustes avec de l'emballage tetrapack, afin que les lapins ne viennent pas les ronger. Sauf que ce matin si nous ne nous prenons pas en main et bien les lapins vont s'en donner à coeur joie une nuit de plus. Ca nous oblige à fouiner un peu partout pour trouver la matière première. Tetrapack ? Ok ! Fil de fer ? Ok ! Pince coupante ? Ok ! Et voilà nous travaillons. Neuf mois que cela nous était pas arrivé :) De 9h du matin à 19h30. Et ouais sacrée journée ! Avec juste une minuscule pause entre midi et 17h car il est impossible de travailler avec un tel soleil.
Cette mi-temps permet à Eszter de faire du pain et à Yvan de redonner des couleurs à une veille balance qui traînait par là. Ouais ok on s'la joue peut être un peu trop paysans. Mais c'est paisible et tellement agréable de trouver un semblant de chez nous. Sauf qu'il faut que nous en profitions car normalement les américains débarquent demain.


Lundi 27 février - Les bêtes

Logiquement nous devions commencer à nettoyer les cours des chèvres ce matin. Mais comme nous l'apprenons petit à petit, Aldo a sa propre logique. Il décide de nous montrer comment nourrir les bêtes. Ainsi il satisfait notre désir secret. Les nourrir plutôt que les laver. Ce doit être aussi le désir secret de toute assistante en gériatrie ... désolé ...

C'est l'occasion de vous présenter les habitants de la ferme. Loin de nous l'ambition de vous raconter la vie qui se déroule ici à la manière d'Animal Farm, mais juste un petit tour des locataires.
Tout d'abord celles qui sont à l'origine du gagne pain d'Aldo, les chèvres. Environ 70 chèvres destinées à la fabrication du lait et une trentaine à la viande. Ces dernières vivent leur vie dans le champ adjacent, sous la surveillance des 5 chiens de pasteur. Ils portent tous le même nom : pastor. Pas si pratique qu'on croit. Durant leur 3 premières semaines ils sont nourris au lait de chèvre et cela suffit à créer un lien entre ces deux espèces. Surprenant !
Il y a aussi quelques faibles chevreaux qui nécessitent une attention particulière. Mais c'est avec plaisir que nous les bichonnons.

Un couple de sanglier avec ses 6 petits. Brusques et cradeaux mais marrant.
Une paisible truie de 250kg qui s'appelle Lucia, le prénom de l'épouse de Pinochet.
Un cochon surexcité qui s'appelle Sebastian, le prénom de l'actuel président du Chili, qu'Aldo ne porte pas dans son coeur. Moi quand ch'rai grand j'aurai un cochon et je l'appellerai Nicolas !
Simon le lama ... On se demande ce qu'il fait là. Toutefois c'est moins choquant de le voir ici qu'arpentant les plages de Pichilemu avec son maitre en quête de photo rémunératrice :(
Avec Simon, deux boucs mâles qui rechargent les batteries à l'écart avant la saison de reproduction. Comme le nain au pied de l'urinoir ils se disent qu'il va falloir être à la hauteur (Pierre Desproges).
Une dizaine d'oies bavardes, quelques canards tranquilles, des dindes pimbêches et un horrible dindon qui glousse et gonfle ses plumes à longueur de journée. Il se prend pour un paon sauf qu'il roule plus en Fiat Uno qu'en Ferrari. Frimeur !
Quelques lapins, animal sans aucun intérêt, si ce n'est le civet.
Enfin sous l'autorité des coqs, des dizaines et des dizaines de poules. Espèce hautement méchante et dangereuse comme chacun le sait. Lors de notre journée de visite nous avons vu une poule attaquer à mort trois autres. Elles n'ont dû leur salut qu'à la vigilance d'Aldo. C'est bête n'ont aucun brin d'intelligence. Le peu qu'elles ont leur sert à être ultra-violent. Quoi ? Oui monsieur le psy je vais reprendre mes pilules ... Juste un dernier mot pour dire que George Orwell c'est trompé, ce ne sont pas les cochons les maîtres de la ferme. Oui, oui, ok je reviens demain pour une autre séance.

En regardant comment se comportent ces animaux, c'est marrant de vérifier les qualificatifs donnés à certains humains. Comme par exemple, "Il mange comme un cochon", "Elle, c'est une vraie dinde", "Vieille poule" ... Comme un bon dessin, l'observation vaut toute explication.
Un autre rapprochement que nous pouvons faire avec les humains c'est que ce qui se trouve dans l'assiette du voisin parait toujours meilleur ...

Cette tournée pour alimenter les animaux nous a pris quand même 2h !

La ferme étant un vrai bric à bric nous en profitons ensuite pour bricoler un peu. Pose de moustiquaire, réorganisation des sacs d'aliments, réparation de barrière ... Bref on s'occupe. Mais si possible à l'abri du soleil car il cogne violemment !!!

En fin d'après midi, les bêlements et les grognements nous rappellent qu'il est l'heure de nourrir les bêtes et il semblerait qu'Aldo se soit absenté en cette fin de journée. Dans le doute nous ne nous abstenons pas et décidons de nous souvenir de tout ce qu'il nous a enseigné ce matin. De la prise d'antibiotique pour les chevreaux malades à la bonne dose de farine animale. C'est reparti pour une tournée de 2h.

Le plus délicat est de donner à manger à Sebastian qui est toujours affamé. Nous devons entrer dans sa cabane pour lui verser de l'eau et déposer sa nourriture dans la gamelle. A ce jeu Eszter est beaucoup plus à l'aise que moi. D'ailleurs elle est très à l'aise avec les animaux et ne ressent aucune peur.
Traverser le poulailler pour aller chercher les oeufs n'est pas une mince affaire non plus pour un névrosé des poules comme moi.
Enfin avec un peu d'organisation, à la nuit tombée, nous arrivons à remplir les gamelles des 9 chiens impatients de se jeter sur leurs croquettes.

Pour information, toujours pas d'américains en vue. Malgré ce qu'on apprend en cours d'histoire ils apparaissent moins fiables et réguliers que les anglaises, question débarquement.


Mardi 28 février - Auto gestion

Conformément au mode de gestion d'Aldo l'alimentation des animaux nous semble dévolue sans qu'aucune parole n'ait été prononcée sur ce sujet. Il laisse faire, jauge le degré d'engagement et vérifie discrètement le travail effectué. Quand nous trouvons un morceaux de fromage ou des légumes sur notre table c'est qu'il est satisfait. Vu que nous avons à manger pour un régiment il doit être très content ;)

Cette journée ressemble donc à la précédente. De temps en temps Aldo passe avec un sac de fruits et un petit conseil permettant de corriger notre travail. Nous apprécions bien cette liberté d'action et cela nous permet de nous adapter rapidement à notre nouvel environnement.

Et les américains me direz vous ? Apparemment ils n'ont que la version "Côte Atlantique" dans leur logiciel de débarquement. La mise à jour "Côte Pacifique" n'est pas encore installée.


Mercredi 29 février - Chariot, boulot, dodo

Nous atteignons le milieu de la semaine et déjà la routine s'installe. Pour la briser, lors de la pause soleil, nous allons en ville pour reprendre contact avec la technologie.

Cette journée nous permet de comprendre qu'il faut un minimum d'organisation et de discipline pour ne pas se laisser déborder par l'alimentation des bêtes. En novices que nous sommes, nous taillons la bavette avec le mari de l'employée vendant le fromage d'Aldo. Cette discussion fort intéressante se termine à la nuit tombée. Mais il reste à nourrir les chèvres, Simon, ses acolytes et les chiens. Puis faire du pain, préparer le dîner et nous doucher. Pfff on n'est pas couché ! Tant pis on prend l'apéro quand même ! Nous l'avons bien mérité cette bière fraîche :)

Nous apprenons de la bouche d'Aldo que les américains ne débarqueront finalement pas. Pas grave nous gérons très bien la situation et nous ne nous sentons pas du tout dépassés, voir envahis, par les chèvres.



Jeudi 1 mars - Réparation de bout de ficelle

Aujourd'hui c'est la rentrée des classes au Chili. Augustin, le fils de 13 ans d'Aldo, n'y échappe pas. Nous ne l'aurons pas à déjeuner avec nous ce midi. C'est sympa car nous nous réunissons tous pour l'almuerzo. Aldo, sa compagne Erika et Carmen l'employée vendant le fromage. Cette dernière ne peut pas rester 10 secondes sans parler, ce qui nous demande beaucoup de concentration. En effet les chiliens parlent très vite et mangent la fin des mots. Par exemple, "plus ou mois" qui se dit "mas o menos" en prononçant les "s", les chiliens le prononcent "ma o meno". De plus ils ont un vocabulaire spécifiques et emploient des mots qui leurs sont propres. Une discussion entre Augustin et Carmen est quasiment incompréhensible. Heureusement que nous sommes désormais familiers avec l'espagnol car si nous avions commencé par ce pays nous aurions eu des difficultés.

A part ça quoi d'neuf ? Tout est vieux, nous nourrissons les bêtes ;).
Comme cela Aldo peut se consacrer à des tâches qu'il n'a pas l'habitude de faire habituellement. Par exemple une séance kiné pour soigner son dos malade. Porter des sacs de farine tous les jours est traumatisant. J'en connais certains qui me rétorquerait que rester 8h derrière un ordinateur l'est tout autant ;).
Il faut dire que sa ferme est un vrai boui-boui. Loin de nous l'intention de critiquer, seulement nous arrivons avec un oeil nouveau et voyons plein de choses à améliorer. L'optimisation du vidage des sacs de farine est en pleine cogitation dans le cerveau d'Yvan. Attention à la surchauffe avec cette chaleur étouffante. Mais bon rien ne sera jamais parfait car comme on dit : "Boui-boui un jour, boui-boui toujours" ;)


Vendredi 2 mars - Concours de tee-shirt mouillé

La chaleur est insupportable aujourd'hui. Nous approchons des 40°c à l'ombre. L'expression "Il tombe du feu" symbolise très bien ce que nous ressentons en sortant vérifier l'eau des bêtes. Nous portons un tee-shirt mouillé pour avoir une petite sensation de fraîcheur. Par contre les gars, pas de photos aujourd'hui ;)

Au retour de l'alimentation des lapins nous trouvons la livraison du jour : 90 tomates ! C'est ce qu'on appelle le fruit de notre travail. Cela donne l'occasion à Eszter de faire découvrir le jus de tomate aux chiliens.



Samedi 3 mars - Pas de week-end pour les bêtes

Nous devions quitter la ferme aujourd'hui mais la semaine est passée super vite et nous décidons de rester quelques jours.

Pourtant nous sommes un petit peu déçu par la manière. C'est le comportement naturel dans toute cohabitation : observation, application, initiative puis vient l'esprit critique. Que les choses soient claires, nous sommes ravis de cette expérience, pour preuve notre prolongation de séjour. Mais le principe du woofing est qu'il y ait un échange entre le fermier et les woofers. Malheureusement Aldo est sans cesse par monts et par vaut et nous avons la sensation d'être plutôt des commis que des apprenants. Par exemple Eszter doit faire la cuisine pour tout le monde : Aldo, sa compagne, son fils, l'employée et les ouvriers de passage ... Ya pas marqué "Midi et Demi" à l'entrée de notre cabane !
Mais bon si nous ne sommes pas contents nous pouvons partir ! Nous restons ;)

Un déjeuner en tête à tête et une après-midi au village devrait nous aérer la tête. Allez nous nous endimanchons et direction Olmué.


Dimanche 4 mars - Pas de week-end

Et ouais on bosse même le dimanche ;)

Avec cette chaleur, le niveau d'eau dans le puits est critique et les différents points d'eau sont inutilisables. Pour donner à boire aux bêtes nous sommes obligé de transporter les seaux d'eau aux quatre coins de la ferme pour palier à ce problème. Entre les seaux d'eau, les bottes de pailles et les seaux de farine que nous transportons quotidiennement, nous ne sommes pas surpris qu'Aldo ait le dos fracassé. A ce rythme là, au bout d'un mois nous sommes chez le kiné :(

17h30 !!! Mais c'est l'heure de Stade2 !

Bon c'est pas tout ça mais Sebastian grogne de plus en plus fort. Quel goinfre celui-là !




Lundi 5 mars - Le fromager, la chasseresse et les élèves

Plusieurs évènements aujourd'hui.

Tout d'abord l'arrivée de nouveaux woofers. Un couple de parisien nous rejoint, Karine et Pascal. Nous sommes chargés de leur apprentissage. Enfin c'est Eszter qui s'y colle car je suis en formation fromage.

C'est le second évènement. Aldo m'initie à la fabrication du fromage frais. C'est très intéressant mais nous n'allons pas entrer dans les détails. D'une part parceque ça ferait un peu recette de cuisine et d'autre part parceque c'est un secret. Quoique, je pense que google doit pouvoir vous le révéler rapidement ;). Au cours de la formation, Aldo, un peu chamboulé, vient me dire que deux marcassins se sont échappés !

C'est le troisième évènement. De la señora à l'ami de passage, tout le monde est mobilisé sur le pont. Mais c'est Eszter qui capture ces boules de muscles sous l'admiration de tous. Trop balaize ma meuf !!! Elle mérite bien de se relaxer en regardant les chèvres manger. Sauf qu'une petite bébète vient troubler son repos.

C'est le quatrième évènement. Une araignée grosse comme un poing se promène prêt de sa chaise ! Elle est parait t'il inoffensive ...

Le soir nous partageons notre logis avec nos nouveaux compagnons.


Mardi 6 mars - Allez oust !

Gentillement Karine et Pascal prennent leur marques. C'est curieux mais cela fait une semaine que nous sommes là et nous avons l'impression d'être de vieux briscards. Bon il faut avouer que ce travail n'est pas bien compliqué.

Le mardi c'est le jour de repos de Carmen, Aldo me confie la vente du fromage à la clientèle. Mais il me confie aussi une tâche beaucoup moins agréable. Traduire un long mot qu'il a écrit à l'adresse de Karine dans lequel il lui explique qu'elle n'est pas faite pour ce travail et qu'il ne souhaite pas la garder. Aldo n'est même pas là durant ce moment pénible. Nos amis ne s'éternisent pas et nous sommes tristes pour eux. Nous sommes aussi très déçus par cette façon de faire. C'est petit.

Peu rancunier, Pascal est mon premier acheteur. Il va ramener un crottin en France.



Mercredi 7 mars - Barbecue de chevreau

Un anniversaire est organisé dans la ferme. Et comme c'est une organisation à la Aldo la moitié pense que c'est l'après-midi et l'autre le soir ... Nous voyons défiler bon nombre de personnages comme Aldo. Européens ou chiliens imprégnés d'écologie et d'éducation libre. Un peu hors des circuits. Nous commençons donc notre dernière tournée des bêtes en présence des enfants. Mais ils sont déjà au lit quand nous rejoignons les noctambules pour déguster un chevreau à la braise.

La soirée se termine un peu bizarrement, en cercle, sous la pleine lune à effectuer des mouvements sensés nous permettre de rentrer en contact avec le cosmos ... Bon c'est son anniversaire au mec, on ne va pas le contrarier mais le fou rire est proche. Je crois que lui il est mûr pour devenir gourou d'une secte ;)

Notre expérience à la ferme se termine demain matin. Bonne nuit les animaux ! Sauf les rats qui comme d'hab vont gratter à la porte.

Les photos d'Olmué et de la grange

6 commentaires:

  1. salut les amis!

    Et bien ça y est, vous avez trouvé votre reconversion pour votre retour en France : éleveurs de chèvres dans les Cévennes! Avec un coin chambres d'hôtes pour recevoir les copains ;-)
    Une faute de gout néanmoins : le prénom du cochon c'est limite...
    Bises (il est l'heure de sortir me 3 petits cochons...)

    seb

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  2. coucou les voyageurs .yvan avec sa charlotte sur la tête serait trés bien en fond d' ecran mais la bestiole a 8 pattes quelle horreur a la place d' eszter j' aurais piqueè un 100 métres a trés bientôt bisous marie

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  3. Bien aimé cette petite étape de votre beau voyage... Cela fait du bien de vous entendre parler de travail plutôt que de contemplations merveilleuses et de rencontres formidables...etc... Non mais !!!!!
    Continuez à nous profiter et à nous faire partager. Bise

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  4. Hát a mi farömunkon biztosan nagyobb rend lesz, de az állatok nagyon aranyosak - kivéve azt a szörnyűséges pókot! Már látom Yvant, mint sajtkészítő mestert! Az én kislányom alföldi gyökerei - ha állatok között látlak, az mindig olyan természetes! Ölellek benneteket! Anya (50)

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  5. Nickel, prochaine absence, je sais qui pourra s'occuper de mes poules et de ma brebis ;-) Allez, au boulot !

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  6. Bonjour à tous les deux,
    Après une lecture attentive de votre apprentissage je vous ai réservé un stand pour le prochain salon de l'agriculture ! Et bravo d'avoir fait cette expérience quasi initiatique. D'autant que vous finissez par bouffer les chèvres !!!
    Bien à vous deux. Gérard

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