23/02/2012

Pichilemu



Mercredi 15 février - Les vacances

Youpi c'est les vacances !
Nous enfilons nos doudounes et nos moonboots et retrouvons le pacifique.
Un panneau situé à l'entrée de Pichilemu indique que c'est la capitale mondiale du surf. Bon c'est peut être un peu présomptueux mais ça met en appétit quand même :)

La ville est truffée de pancartes indiquant les zones à risques, les voies d'évacuation et les zones sûres en cas de tsunami. Le tremblement de terre de la veille nous a mis en alerte, c'est pourquoi nous choisissons un hostel sur les hauteurs. Cela a aussi l'avantage d'être à l'écart de la ferveur de la station car qui dit vacances dit aussi vie la nuit.

Une ballade sur la côte nous permet de repérer les spots de poudreuse. A La puntilla, la pointe, se trouve les meilleures pistes mais elles sont réservées à des surfeurs avertis. Elles sont parfaitement travaillées avec une belle gauche. Un des versants est très abrupte, limite hors piste. L'autre versant est réservé aux débutants avec ses pistes allant du bleu au rouge. Cela devrait être notre terrain de jeu.


Jeudi 16 février - Pichilemu

Dans le guide, la description de la ville commence ainsi : "Dieux et déesses de la vague bravent toute l'année les eaux glacées de la capitale officieuse du surf, et le commun des mortels se contente de peupler ses étendues de sable noir de décembre à mars". Flattons notre ego et prenons nous pour des divinités deux heures durant. La neige est excellente aujourd'hui et Eszter déroule debout durant 30 seconde sur son surf telle une Amphitrite. Ya pas à dire c'est un sport génial !!!

L'après midi nous larvons sur les terrasses ensoleillées à bronzer en dégustant un vin chaud. C'est agréable ces vacances, en plus il n'y a pas un parisien à l'horizon. C'est pas mal fait ce calendrier décalé quand même. D'ailleurs il semblerait qu'il n'y ait pas beaucoup de touristes étrangers ici. Ce sont principalement des chiliens qui semblent un peu étonnés de voir deux blancs, blonds, aux yeux bleus en train de faire de la bronzette. A leur décharge c'est vrai que c'est peu courant d'être en maillot de bain sur le bord de pistes ...
Pistes qui sont relativement propres. Une première en Amérique du Sud. Enfin !

La journée se termine par le second footing du voyage. Attention nous risquons d'y prendre goût. Il n'y a pas de pollution ici mais de sacrées côtes. C'est un peu normal à la montagne. Et puis courir avec des raquettes au pied c'est épuisant. En route nous sommes accompagnés par un chien errant. Ils sont légion sur le continent et c'est courant qu'un d'entre eux vous accompagne durant plusieurs kilomètres. C'est un labrador, curieux par ici nous nous attendions plus à un Saint Bernard.


Vendredi 17 février - Pas de surf


Levé tôt, à 9h ... Si si c'est tôt ici. En générale les gens émergent à 10h30-11h. Au moins il n'y aura pas grand monde sur les pistes. Mais nous renonçons à prendre un forfait car les conditions ne sont pas bonnes. La neige n'est pas fraîche. Nous retenterons en fin d'après midi.

Entre deux un tout petit peu de surf sur internet. C'est les vacances numériques aussi alors nous avons coupé au maximum notre lien avec la toile. Et ça aussi ça fait du bien. Par contre le petit carnet se rempli rapidement de notes relatives aux trucs et aux machins à aller consulter sur internet. Tant pis nous ferons ces recherches plus tard.

Nous nous régalons aussi d'une bonne fondue de crabes bien frais, achetés au pied du bateau, accompagnée bien sûr de vin blanc. Conclusion : sieste obligatoire.

Frustré nous prenons un forfait 2h en fin d'après-midi. Malheureusement les vacanciers du week-end sont arrivés et malgré les apparences les conditions sont nulles. Après 1h et seulement une vague prise chacun, nous abandonnons.

Ouh mais la nuit tombe déjà ! Et si nous allions nous régaler d'un bon empanadas, suivi d'un alfajor (gâteau au chocolat et crème de lait). Sauf que voilà c'est de la nourriture chilienne, c'est à dire grasse et sucrée. L'empanadas suinte d'huile :( Nous nous répétons peut être mais la mal bouffe est un fléau ici.


Samedi 18 février - Fourrure et feu de cheminée

Grasse mat et écriture du blog. Nous avons trois articles en retard. Ce n'est pas parce que nous sommes bien au chaud au coin du poêle que nous devons nous relâcher. Allez zou, un thermos de chocolat chaud et c'est parti !


Dimanche 19 février - Dernier schuss

Dernière journée de vacances. Demain c'est retour au quotidien.

Nous prenons un chasse neige pour rejoindre la Punta de Lobos à 6km, un haut lieu du surf. Ici c'est autre chose, c'est du plus haut niveau. On s'attendrait à voir du Kelly Slater, du Laird Hamilton, du Lud Perez ou du Lorenzo Langlais.
Mais aujourd'hui nous n'avons pas d'inspiration divine et préférons nous adonner à la baignade. Trop bonne !!! Puis retour à Pichilemu par une bonne marche sur la plage.

Le reste de l'après midi nous assistons au retour des vacanciers. Ça bouchonne comme aux abords du tunnel sous Fourvière. Nous sommes bien heureux d'avoir poser une RTT pour effectuer notre retour à la capitale lundi, après le flot des touristes.

En tout cas ce bon bol d'air ensoleillé nous a fait du bien. En plus nous avons eu une semaine formidable, le soleil étant au rendez-vous, ce qui ne gâche rien à la montagne.


Les photos de Pichilemu

3 commentaires:

  1. très bon post les amis! Çà valait le coup de faire votre pause numérique...
    Sinon la vraie neige c'est bien aussi (mais sans les parisiens hein ;-) !!)

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  2. Quelle joie de vous retrouver ainsi à la montagne...les randonnées raquettes avec des palmes, le snorkelling sous 2 mètres de poudreuse avec un berger allemand en tant que guide...vous m avez permis de divaguer avec vous tout un moment: ) merci les copains ! Amusez vous bien en tous les cas...

    PS : Au fait, c est normal que vous ne m ayez pas vu à punta de lobos. En ce moment je surf plutôt les vagues scélérates avec Neptune en plein milieu de l atlantique.

    aloha

    Laird Perez

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    1. Commentaire sur le vélo :" Ceci n'est pas le cul d'un vélo"
      Autre commentaire : Les réserves de neiges de Savoie nous ont permis de skier à notre guise. De la vrai neige et tout et tout. Charlotte brandit fièrement son Flocons et Lucas dévore les pistes, un handicap pour lui, devinez? Sa mère, bouh!!!! On lui appuie sur le nez ,il sort encore du lait.Moi aussi je dévale les piste mais je travaille mon style, voilà tout.Et par -13, mais au soleil,j'ai bien le droit de prendre mon temps, non de dlà, de diou!!!!
      Bonne réception du colis à Bouguenais, tata et tonton sont ravis mais ils ont failli attraper froid en sortant de l'avion. Atchoumm.Bises de nous. Caro

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