09/02/2012

Castro


Mercredi 1 février - Castro

La grande île de Chiloé est longue d'environ 180km et large de 50km. C'est l'île principale de l'archipel. Nous logeons à Castro qui réunit tous les particularismes de Chiloé.
C'est à dire ses églises en bois classées au patrimoine de l'Unesco, ses maisons couvertes de bois et ses palafitos (maisons colorées sur pilotis). Le tout baigné dans un climat humide comme en témoigne la végétation verte et abondante. Parfois le paysage a des airs de Normandie. D'ailleurs notre botaniste Mireille retrouve beaucoup de plantes qui poussent par chez nous.

Notre hostel, recommandé par Marion et Ludo, est typique de l'architecture de Chiloé. C'est un palafito avec terrasse donnant sur la mer ou la rivière ou un mélange des deux, nous ne savons plus . Encore merci du tuyau.


Jeudi 2 février - Un autre océan.

Les prévisions météo sont bonnes, comme c'est rare ici nous en profitons pour aller visiter le parc national de Chiloé. Comme toujours il faut emprunter un bus pour s'y rendre. Les sentiers de randonnée sont un peu entremêlés et nous avons l'impression de tourner en rond ... Toutefois les parents voient l'océan Pacifique pour la première fois !


Vendredi 3 février - Farine, oeufs, lait, huile et lichtée de bière

La pluie menace alors vite fait un tour au marché pour faire le plein de souvenirs ! Mireille risque de tout dévaliser si nous ne l'arrêtons pas.

Ensuite nous passons la journée à l'hôtel car il tombe des cordes. C'est une bonne occasion pour fêter la chandeleur et déguster des crêpes.


Samedi 4 février - Take(s) off(s)

Voici venu le temps de remonter là haut. Soit environ 18h de bus !!! Nooooooon !!!  En fait nous avions réservé au vol intérieur de Puerto Montt à Santiago pour nous épargner ce retour éprouvant. Mais le vol étant retardé nous basculons sur un autre un peu moins direct. Puerto Montt - Temuco, Temuco - Conception - Conception - Santiago ... 3 décollages et 3 atterrissages en 3 heures. Tout se passe bien et nous avons le droit à la mignonnette de vin pour nous remettre de nos émotions.

Ne croyez pas que le voyage se termine ici. Il reste deux jours et, comme les parents ne sont pas là pour enfiler des perles, nous allons les mettre à profit en visitant celle que Pablo Néruda décrivait ainsi : "Comme tu es inconséquente ..., tu n'as pas peigné tes cheveux, tu n'as jamais le temps de t'habiller, tu t'es toujours laissée surprendre par la vie".

Les photos de Castro

1 commentaire:

  1. Attention avec l'expression "on n'est pas là pour enfiler des perles". Y en a qui ont essayé, y zont eux des problème... Mais çà c'est vous qui voyez... ;-)

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