Otavalo

Vendredi 22 juillet 2011 - Otavalo

Nous quittons notre première auberge de jeunesse et surtout Luigiana avec un petit pincement au cœur.
Nous nous répétons peut être mais nous avons eu de la chance de commencer dans ce lieu.

Nous allons parcourir les 100 km qui séparent Quito de Otavalo en bus. Nous payons 3 places car les 2 sacs occupent une place :) Nous aurions pu les mettre dans la soute mais pour une première nous sommes un peu méfiant. Ah la fameuse peur de l'inconnu. Ça viendra avec le temps.
Le paysage est magnifique. Nous roulons sur la pan-américaine taillée au milieu des montagnes andines. Nous franchissons l'équateur sans nous en apercevoir ...

Arrivés à Otavalo nous trouvons l'auberge de jeunesse recommandée par le Lonely et qui depuis 2j ne répond pas à nos coups de fil. Normal elle est fermée ... Bref c'est pas les auberges qui manquent ici. Et à 25€ les 3 nuits pour deux ça devrait le faire ;)

Nous faisons un tour de la ville et le contraste avec Quito est important. C'est bien paisible et super agréable. Elle se situe dans une « vallée » (à 2500 m) entourée des volcans Imbabura (4609 m) et Cotacachi (4939 m). Puis nous prenons une bière en terrasse, chose que nous n'avons pas pu faire depuis notre arrivée. Et oui de l'alcool frelaté ayant tué 23 personnes la vente a été stoppée quelques jours afin de purger tous les stocks.


Samedi 23 juillet 2011 - Jour de marché

La ville d'Otavalo est réputée pour son marché et plus particulièrement pour son marché de textile. Il se tient tous les jours mais le samedi il est encore plus important. A cela s'ajoute le marché des aliments et celui des animaux.

Nous commençons par le marché aux animaux. Les paysans se baladent avec leurs animaux en quette d'un acheteur. Poulet sous le bras, cochon au bout d'une laisse, vache au bout d'un lien et cochon d'inde dans des sacs. Et oui en Amérique du sud le cochon d'inde se mange. Personnellement je ne vois pas à quoi ça peut servir d'autre ;)
Un saut rapide au marché alimentaire histoire de repérer où nous irons déjeuner ce midi. Mmmh du tilapia au menu, ça nous rappelle quelque chose ;)
Enfin le marché aux textiles sur la place des ponchos. Le nombre d'étalage est tout simplement impressionnant. Ils regorgent de produit en laine d'alpaga et de lama : ponchos, écharpes, bonnets … bref vous avez compris. Nous faisons des emplettes dont quelques une seront expédiées en France.

L'après midi s'écoule paisiblement. Nous laissons le temps s'égrainer à la terrasse de l'hôtel en attendant que la femme de chambre qui lave les draps des 3 étages nous libère le lavoir pour notre lessive. C'est une sensation inhabituelle de laisser le temps s'écouler. Nous allons devoir apprendre à ne rien faire :) La tentation de voir et faire un maximum de choses est présente mais nous devons nous efforcer de vivre à un rythme plus lent. Tous simplement parce que sinon nous serions vite épuisés et frustrés. Et puis parce que nous avons entrepris ce voyage pour jouir d'une totale liberté sans contrainte horaire.


Dimanche 24 juillet 2011 – El condor pasa

Ce matin nous allons assister à la messe dominicale. L'assistance est pleine et sourie lors du sermon du prêtre qui a l'air de savoir captiver son auditoire. Sinon une messe reste une messe et nous nous retirons avant le fin.
Un petit déjeuner à base de cochon. Le cochon est exposé à l'entrée et les morceaux de viande sont découpés selon les commandes. C'est le kebab d'Otavalo ;)
Retour à l'hôtel où nous rendons compte que notre lecteur mp3 a été dérobé dans la chambre ! Nous faisons les sacs et changeons illico presto d'hôtel. Plus tard dans la soirée le propriétaire nous retrouve et nous indique qu'il a retrouvé le lecteur dérobé par un jeune enfant qui repeignait la façade. C'est vrai que son échafaudage donnait directement sur notre fenêtre. Bref cette bonne nouvelle est la première occasion de partager un verre de cognac. Et oui Eszter a emporter dans ses bagages une gourde de ce breuvage et d'alcool hongrois pour pouvoir partager avec les habitants.

Enfin nous terminons l'après midi au parc du condor. Un lieu ouvert par un néerlandais sur les premières pentes du volcan Imbabura. Il contribue à la protection de nombreux rapaces et entre autre un couple de condor. Belle bête dont l'envergure atteind 3m.

Demain nous repassons l'équateur, direction le parc national Cotopaxi et son volcan.

Les photos d'Otavalo