29/11/2011
Puerto Madryn
Dimanche 20 novembre - Télégramme
Bus de 6h - stop
Arrivée à Bahia Blanca à 12h - stop
Ville morte - stop
Départ programmé demain matin 6h - stop
Lundi 21 novembre - Monotonie
Encore un lever à 5h et encore une journée de bus. Vous avez peut être remarqué sur la carte du parcours effectué, que les repères en jaune sont beaucoup plus espacés que dans les autres pays. C'est grand l'Argentine !
Hier au soir Eszter a préparé un café que nous emportons dans notre thermos car ceux des bus sont sucrés ... Un tour dans les rayons des supermarchés nous a permis de remarquer que quasiment tous les cafés vendus sont pré-sucrés. Les grains sont carrément torréfiés avec un peu de sucre ! Si nous voulons du vrai café c'est 5 fois plus cher :(. Mais c'est pareil pour les yaourts natures, ils sont sucrés. Nous savions que les entreprises comme Danone ou Nestlé vendaient des produits de moins bonne qualité (moins nutritifs, plus sucrés avec plus d'additifs) dans les pays pauvres mais nous ne pensions pas voir cela en Argentine. Mais les multinationales ne sont pas les seules fautives. La preuve le gouvernement argentin favorise à coup de subventions l'élevage du bétail en batterie. Dans quelques années le fameux boeuf argentin ne sera que très rarement élevé en plein air. Sans viande sera plus onctueuse mais moins nourrissante. Comme partout le profit l'emporte sur la santé. Et comme souvent l'homme se coupe l'herbe sous le pied ...
Le paysage que nous traversons depuis Mar Del Plata est le même : plat avec une végétation ne dépassant pas le mètre et ciel voilé. Vu le confort des bus argentins nous nous disons qu'il est presque plus intéressant de voyager de nuit.
En fin d'après-midi nous jetons l'ancre à Puerto Madryn. Ville de 58000 habitants, au bord de l'océan. C'est modeste et tranquille station balnéaire. Après Mar Del Plata c'est comme si nous passions de La Baule à Morgat. C'est la porte d'entrée de la réserve naturelle de la Péninsule de Valdés. Il s'agit d'une des plus belles réserves naturelles d'Amérique du Sud, inscrite au patrimoine de l'humanité de l'Unesco. Et pourquoi ? Parce qu'elle renferme des pingouins, des lions de mer, des éléphants de mer, des dauphins, des orques et des baleines ! Rien que ça !
Nous prenons nos quartier à la Tosca, un hostel que nous recommandé Marion et Ludo. Et ils ont bien fait car c'est un lieu agréable où le personnel est des plus sympathique. D'ailleurs Rodrigo et Mariano se souviennent bien de Loudo et Marione ;)
Mardi 22 novembre - 12m de grâce
Aujourd'hui on va voir des baleines ! On va voir des baleines ! On va voir des baleines !
Pour commencer 1h30 de bus, histoire prendre notre dose quotidienne. Puis 20 minutes de bateau pour nous retrouver au milieu du golfe Nuevo. Cela fait à peine 5 minutes que nous sommes là et nous voyons notre première baleine. Ce sont des baleines franches australes, qui mesurent en moyenne 12m et pèsent plus de 27 tonnes. Au printemps elles pénètrent dans les eaux peu profondes et protégées de la péninsule de Valdès afin de se reproduire. D'ailleurs nous suivons une mère accompagnée de son petit. Durant 1h30 la vingtaine de passager du bateau retombe en enfance. Nous scrutons tous la surface de l'eau en silence et des sourires éclairent tous les visages quand un dos ou tête sort de l'eau. Nous approchons en douceur jusqu'à 2m de ces géants. Nous sentons que l'équipe qui nous guide est respectueuse des baleines.
Le clou du spectacle c'est quand une baleine nous régale en effectuent plusieurs sauts à une cinquantaine de mètre du bateau. Impressionnant et magique !!!
Nous terminons la journée dans le village de Puerto Piramidès, peuplé de 250 habitants et de deux fois plus de baleines. Nous profitons de la plage. Eszter va même jusqu'à se baigner même si l'eau est plus froide qu'à Kerity en plein hiver.
Aujourd'hui on a vu des baleines ! On a vu des baleines ! On a vu des baleines !
Mercredi 23 novembre - Ballade
Nous sommes vraiment bien à la Tosca si nous vivons à ce rythme nous risquons de finir sur la paille. Après une bonne ballade nous visitons le camping de l'Automobile Club Argentin, au bout de l'immense plage. Rendez-vous est pris pour une installation demain.
Nous en profitons pour visiter l'Ecocentro. Dans un bâtiment en bord de mer est présenté tout l'écosystème marin de la région. C'est très intéressant et la bibliothèque située dans une tour avec vue sur la mer est un hâvre de paix.
Jeudi 24 novembre - Cendres
L'internet est revenu dans l'auberge ! Youpi ! Tous les ordinateurs portables sont de sortie ;).
Nous réservons notre hôtel à Ushuaïa car beaucoup de gens ont la même idée originale que nous : passer noël au bout du monde.
Nous faisons face à un phénomène curieux dans l'auberge, tout semble recouvert d'une fine poussière. Nous essayons constamment l'écran de l'ordinateur. Ce doit être la poussière car il y a un fort vent aujourd'hui ...
En fin d'après midi nous nous installons dans le camping et cette poussière est partout. Le ciel est gris et nous avons l'impression que l'horizon est masqué par la brume. La propriétaire du camping nous apprend que c'est de la cendre volcanique. En juin dernier le volcan Puyehue situé au Chili est entré en éruption et 5 mois après l'Argentine en subis encore les conséquences. Incroyable !
Vendredi 25 novembre - Camping
Journée au camping faite de lecture et de barbecue. Tranquille quoi ! Quoique ... à minuit une famille arrive et s'installe bruyamment sur l'emplacement voisin. A 1h du mat quand les gosses sortent le ballon pour jouer au foot un SILENCIO sort de ma bouche ! Ça a le mérite de calmer tout le monde et de se rendre compte qu'il est peut être l'heure d'aller se coucher en silence ...
Samedi 26 et dimanche 27 novembre - Camping II et III
Les cendres ont disparues et par conséquent le soleil est de retour.
En gros, on peut dire qu'on passe un week-end ensoleillé au bord de la mer. Et nous en profitons car demain nous allons quitter la mer et les chaudes températures.
Les photos de Puerto Madryn (et les nombreuses vidéos de baleines)
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Content que la tosca vous ai plu les amis...et les copains pingouins, vous ne nous en avez pas parle !? Bonne route, au plaisir de vous lire...
RépondreSupprimerLudo et Marion
Regardez au loin, vite, Loïc Peyron ? et le maxi BP, vous le voyez ? I'm free, like a river ;-)
RépondreSupprimeret oui.... et il ne faudrait pas que vos baleines traînent devant le maxi BP. On tient à notre record et au cadeau qu'on nous offrira..;-)
RépondreSupprimerSympas les références aux plages finistériennes. Ça manque de baleines à Morgat mais les dauphins on en a (pour les pingouins l'eau est encore trop froide).
bises
seb
Hello, super sympas les baleines, de la bonne graisses pour cirer mes pompes en cuir.
RépondreSupprimerAh non, c'est de la graisse de phoque qu'on mettait sur les chaussures de foot ;-(( Le monde est cruel. Vous nous ramenez un petit pingouin ?
Et bien moi, j'ai vu des rats gondins, hier, à Toulouse...magnifique..le premier qui les mange, il aura à faire à moi !!!
Bon, j'arrête. Plus sérieusement, les oies viennent de passer sur notre beau pays, le froid va arriver. Que la nature est belle, profitez-en bien et faites un peu plus la baleine quand vous vous beignez ;-))
Seb.E
A plus.